À pas légers

À pas légers, je marche,
et le monde respire avec moi.
Sous mes pieds, la terre murmure,
un souffle ancien qui apaise et rassemble.
Dans la campagne, l’air s’ouvre,
large comme une promesse.
Les herbes ondulent,
et mes pensées s’y reposent,
comme des oiseaux trouvant enfin leur branche.
En forêt, l’ombre protège,
les troncs veillent,
et chaque feuille porte une lueur
venue d’un silence profond.
Je sens mon cœur s’accorder
au chant simple du vivant.
Même en ville,
parmi les pas pressés et les murs droits,
je trouve une brèche de lumière,
un arbre solitaire, un rire qui s’échappe,
une fenêtre où danse le soleil.
Alors mon souffle s’ouvre,
comme si la nature me suivait,
même cachée, même discrète.
Et partout —
quand mes pieds avancent,
quand mon regard s’élève,
quand mon esprit s’allège —
la plénitude me rejoint,
douce, silencieuse,
offerte au rythme de la marche.
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